• "Lorsqu'une étoile tombe sur terre pour renaître sous forme humaine et réaliser son grand vœu, on dit qu'un ange l'accompagne et veille sur elle toute sa vie, afin de la protéger et de l'aider à trouver sa voie. Il s'agit de l'ange gardien. A la naissance de l'enfant-étoile, l'ange se penche sur son berceau et lui effleure les lèvres d'un doigt en lui murmurant : "chut". As-tu remarqué ce sillon vertical que chaque être humain porte entre le nez et la lèvre supérieure ? C'est la marque de l'ange, l'endroit précis où son doigt s'est posé. C'est un sceau que nous portons tous aux lèvres, et qui nous interdit de révéler à autrui notre mission sur terre, notre vœu d'étoile. Le "chut" de l'ange est là non pour nous censurer, mais pour protéger notre secret."
    Le Vœu d'étoile, Le Comptoir, 1996.

    Vous etes vous déjà posés cette question? Avez vous eu une vie antérieur ou même sans ça qu'y a t'il avant la naissance, dans l'esprit d'un enfant?
    Si dans la nature  tout est un éternel recommencement (les saisons  par exemple), en histoire on le remarque aussi, il y a des grands cycles qui se répète, pourquoi en serait il donc pas de même pour nous?

    Selon une légende, quand un bébé vient au monde, il connaît les mystères de la création. Mais juste avant sa naissance, un ange pose le doigt sur sa bouche : « chut ! » et l’enfant oublie tout, il vient ainsi au monde innocent…
    C’est pourquoi nous avons tous un petit creux au-dessus de la lèvre supérieure, signe de L’Empreinte de l’ange.
     


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  • Voici un mail pour cette nouvelle année que j'ai reçu par mail, et que je trouve très sympa, original... et tellement (tristement) réaliste ...

    Qu'en pensez-vous ?

    *Nous y sommes* /par Fred Vargas


    Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.
    Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
    Nous avons chanté, dansé.
    Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
    Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
    On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
    Franchement on s'est marrés.
    Franchement on a bien profité.
    Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de  sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.
    Mais nous y sommes à la Troisième Révolution, qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique  et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ?» demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
    Oui.
    On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
    La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
    Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
    Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
    D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est ? Attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille ? Récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
    S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, *être
    solidaire*. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
    Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
    Pas d'échappatoire, allons-y. Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie ?une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
    A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
    A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.


    Fred Vargas
    Archéologue et écrivain
     


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  • Un simple copain, quand il vient chez toi, agit comme un invité.
    Un véritable ami ouvre ton frigo et se sert.

    Un simple copain ne t'as jamais vu pleurer.
    Un véritable ami a les épaules trempées de tes larmes.

    Un simple copain ne connaît pas les prénoms de tes parents.
    Un véritable ami a leurs numéros de téléphone dans son carnet d'adresses.

    Un simple copain apporte une bouteille de vin à tes fêtes.
    Un véritable ami arrive tôt pour t'aider à cuisiner et reste tard pour t'aider à néttoyer.

    Un simple copain déteste quand tu appelles après qu'il soit aller se coucher.
    Un véritable ami te demande pourquoi tu as mis tant de temps à appeler.

    Un véritable ami s'informe de ta romantique histoire d'amour.
    Un simple copain pourrait te faire du chantage avec.

    Un simple copain pense que l'amitié est finie quand vous avez une dispute.
    Un véritable ami t'appelle après une dispute.

    Un simple copain s'attend que tu sois toujours là pour lui.
    Un véritable ami est toujours là pour toi.

     


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